Il y a deux façons d’être « créatrice de bijoux » car comme sa dénomination le dit, il y a le mot créatrice . La première manière d’être créatrice de bijoux est de s’inspirer de sa propre sensibilité, de ses intérêts pour l’art , l’architecture, les mouvements artistiques, la peinture, les musées, etc.. et aussi de suivre les tendances de mode, de décoration, de voyager et de puiser dans ses souvenirs des idées pour créer des bijoux..
La deuxième manière est plus simple, on s’assied confortablement dans un fauteuil, on va sur internet, on suit le sillon de celles qui utilisent la première manière, on regarde google images, pinterest , instagram, FB, et on choisit les images qui plaisent, on récolte et hop on refait à peu de choses près la même chose.
Après, il y a des techniques dans la création de bijoux, dans mon cas, certaines collections sont réalisées avec de l’argile polymère. Les techniques de l’argile polymère, on peut les trouver partout : livres spécialisés, stages de polymère, tutos,…
Je ne condamne pas les techniques chez cette usurpatrice, mais les formes, les détails qu’elle puise sans scrupules dans mes bijoux, ainsi que les mises en scène.
C’est par hasard qu’une cliente/amie a vu ces bijoux copiés dans une boutique à Nantes, elle croyait que c’étaient les miens mais a vu un autre nom. Elle me l’a noté et m’en a parlé samedi. Depuis, je ne décolère pas.
La commerçante de Nantes, a vendu mes bijoux pendant 2 ans, puis un jour a BIJORHCA (salon professionnel du bijou) elle m’a reproché de ne pas me renouveler avec mes colliers « bouboule » ( collection POMPADOUR) et n’en a plus pris. Mais elle me demande toujours les catalogues sans commander.
Les colliers « bouboule », Madame, sont toujours appréciés par les clientes, j’en ai fais à ce jour, près de 400. Et ça continue, dans le jargon commercial, on appelle cela un bijou intemporel.
En revanche, elle vend les bijoux de l’usurpatrice, qui se vante de faire du réassort chez elle.
Alors, Madame, des bijoux ANIKI il n’y en aura plus jamais dans votre boutique. Le commerce et le fric avant tout, vous me direz.
Me concernant, c’est l’éthique la valeur et l’estime des gens.
Ce que ne sait pas l’usurpatrice, c’est que la plupart des mes bijoux ont été protégés par horodatage.
J’espère à présent, que ma colère va retomber, car je dois encore fabriquer des perles « bouboule » pour ce samedi, il y a 10 personnes qui se réjouissent de venir à l’atelier pour réaliser leur collier POMPADOUR.
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